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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:20

  

Une longue marche, rythmée par les percussions des "enfants exceptionnels", nous emmenait vers leur Centre d’Accueil qui précisait sur la façade : "ni plus, ni moins, seulement différents". Une mère nous rappelait que c’est par le recensement des enfants handicapés, conseillé par Gaby, que les manifestations de toutes sortes pour recueillir des fonds avaient permis la construction et le fonctionnement de l’école Padre Gabriel. Cent cinquante enfants y ont des activités variées qui les aident, eux et leurs familles, à trouver leur place dans la société. Et ils nous l'ont prouvé par leurs chants, leurs danses variées.

Maryse Marchand (EV 75)

 

22-12-2009 Encontro Cultural na APAE - Cariacica

 

22-12-2009 Encontro Cultural na APAE - Cariacica (59)

 

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:17

C'est l'inauguration de la statue érigée en l'honneur de Gaby, place de Campo Grande, à côté d'un monument rappelant les Dix Commandements.

 

(en attente de photos)

 

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:15

22-12-2009 Almoço em Castelo Branco - Cariacica (1)

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:10
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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:05

Padre Gabriel, Présent !

-          Quel est cet homme, au milieu des pauvres qui luttent pour survivre ?

Père Gabriel, présent !

-          Quel est cet homme, signe de contradiction entre le monde premier, vivant dans l'aisance, ne manquant de rien, et le tiers-monde, survivant avec peine, violenté, assommé ?

Père Gabriel, présent !

-          Quel est cet homme, dans les luttes, les prières, les assemblées, les marches, les pèlerinages, les journées de formation, les spectacles, les retraites et les rencontres ?

Père Gabriel, présent !

-          Quel est cet homme, dans les assemblées du peuple de Dieu, organisées en Communautés ecclésiales de base, avec leurs conseillers et leurs équipes au service de la Pastorale ouvrière, de la JOC, pour le bulletin Ferramenta ?

Père Gabriel, présent !

-          Et que l'on retrouve dans les combats pour les transports, l'eau, la voirie,  l'assainissement, pour tout ce qui fait le quotidien dans les luttes de notre peuple abandonné ?

Père Gabriel, présent !

-          Quel est cet homme, dans les manifestations – enfants de la rue, travailleurs, retraités,          Sans terre, Noirs, femmes – témoin de la violence des fils de l'autoritarisme et de la    dictature ?

Père Gabriel, présent !

-          Quel est cet homme, aux côtés des sans toit, sans foyer, sans feu ni lieu où demeurer ?

Père Gabriel, présent !

-          Aux côtés des rejetés de Barbados, jetés hors de leur ferme abandonnée, sur une terre   qui est celle du peuple.

Père Gabriel, présent !

-     Quel est cet homme, dans la lutte pour faire respecter la volonté du peuple de Cariacica, pour le retour de la démocratie bousculée par l'appétit corrompu des oligarchies locales

Père Gabriel  présent !

Quel est cet homme, menacé et poursuivi par ces forces politiciennes de Cariacica ?

Père Gabriel, présent !

-    Quel est cet homme, tellement présent, dans les célébrations contre les assassinats de travailleurs tels que Francisco, Purinha, Verino, Léo, victime du pouvoir des grands propriétaires et de l'UDR (organisation de propriétaires) ?

Père Gabriel, présent !

-     Quel est cet homme, toujours présent là où le peuple lutte, célèbre, proteste, se réunit, souffre, se réjouit ; toujours discret mais militant, toujours simple mais agissant, écoutant mais aussi questionnant, français mais devenu chaleureux comme un Brésilien

Père Gabriel, présent !

-     Mais quel est donc cet homme, espérant de l'espérance du peuple, frustré lui-même de la frustration du peuple (comme celle du deuxième tour), pleurant des larmes des vivants, menant le combat des justes, s'indignant toujours, face à l'injustice, face à la violence, à la misère et à l'autoritarisme ?

Père Gabriel, présent !

Père Gabriel, présent

Claudio Vereza Loddi

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:03

Em português (clic)

Article de Jean Baptiste Herkenhoff dans une revue juridique, parue le 24 décembre 2009

Le premier sens du mot "prophète", dans le langage quotidien, est celui d'une personne capable de prévoir l'avenir.

Dans les textes bibliques on parle de leur capacité à anticiper ce qui doit venir comme étant un don spécial attribué aux prophètes. Mais cette vision du futur ne provenait pas d'un pouvoir magique. Elle était le fruit de leur sagesse. En dénonçant les vices et l'inconduite les prophètes prévoyaient le résultat de ces plaies. Les prophètes faisaient irruption au sein du peuple, en tant que porte-voix de Dieu.

Si nous nous référons à l'étymologie, le mot "prophète" (de l'hébreu nabi) veut dire celui qui annonce : le prophète annonce.

Au cours de l'histoire, on ne voit pas le prophète surgir du côté du pouvoir, de l'ordre établi, de l'institution, du système. Il surgit du côté de la poésie, du rêve, de la mystique, comme l'a observé Peter F. Ellis.

Dans toute la tradition de l'Ancien Testament, le prophète  est celui qui a contesté l'ordre établi, fondé sur l'oppression, et a plaidé pour un autre ordre qui renverserait les valeurs dominantes.

Le peuple s'identifiait au prophète et reconnaissait en lui l'idéal qui animait le fonds même de son être.

Comme le souligne Carlos Mesters, le prophète Amos, un laboureur, vivait dans une époque de progrès économique sous l'impulsion du roi Jéroboam, mais c'était un progrès établi sur l'égoïsme de clans. Ceci provoquait une division en classes, division contre laquelle Amos s'est élevé.

Dans le monde d'aujourd'hui, la prophétie est-elle morte ?

En aucune façon.

Dans cet article je veux adresser un hommage à deux prophètes qui ont annoncé la Justice sur les terres de l'Espirito Santo : Dom João Baptista da Mota e Albuquerque et le Père Gabriel Maire.

Voici quelques dates qui s'entremêlent pour mettre en évidence ces deux vies :

Dom João Baptista est né en 1909. Padre Gabriel en 1936.

En 1957 Dom João Baptista est arrivé comme Evêque dans ce diocèse dont il est devenu Archevêque en 1958.

En 1980 le Père Gabriel Maire, arrive au Brésil, venant de France comme missionnaire. Il est reçu à bras ouvert par Dom João Baptista à Vitòria .

En 1984, Dom João Baptista meurt. On célèbre ses obsèques à la Cathédrale. Padre Gabriel figurait parmi les concélébrants.

En 1989 c'est le Père Gabriel qui meurt, victime d'un crime qui, jusqu'à aujourd'hui, n'a pas encore été dûment éclairci.

En 2009 une double célébration réunit, côte à côte, les deux prophètes : on célèbre le centenaire de la naissance de Dom João Baptista da Mota e Albuquerque, on remémore les vingt années du martyre du Père Gabriel Maire.

Comment peut-on déceler le don de la prophétie chez Dom João et chez le Père Gabriel ?

C'était au mois de février 1979. Une grande crue du Rio Doce s'est transformée en catastrophe publique, envahissant plusieurs villes du Minas Gerais et de l'Espirito Santo. Dans ce dernier Etat, la crue a atteint d'une façon dramatique la ville de Linhares. Des centaines de personnes ont perdu leur logement. Les secours publics se sont montrés inefficaces, justifiant le dicton de la sagesse populaire face à de telles  situations : "Va te plaindre à l'évêque". Et c'est justement cela qu'a fait le peuple.

Sous la conduite de l'Eglise, les volontaires de l'Etat tout entier se sont alors dirigés vers Linhares afin de répondre à cette terrible et urgente situation.

Deux catégories de protagonistes se trouvèrent alors face à face, comme s'ils se trouvaient sur les deux rives du fleuve :

-         d'un côté, les milliers de personnes modestes, qui avaient vu tout le fruit de leur travail emporté par les eaux : nourriture, leurs quelques meubles, vêtements, matelas, berceaux des enfants.

-         De l'autre, des centaines de volontaires qui, motivés par la charité chrétienne étaient là pour porter secours et même pour pleurer avec les gens.

Dom João a prononcé alors, sur les rives du Rio Doce, une phrase qui avait la force d'un  appel au courage et à l'union : "Seul le peuple sauvera le peuple."

Qui, sinon un prophète, peut prononcer une telle phrase ?

Dom João a participé au Concile Vatican II (1962 – 1965) A cette occasion, en lien avec d'autres évêques, il a perçu la nécessité de la conversion de l'Eglise pour qu'elle retrouve l'appel des premiers temps du christianisme.

Dom João, lui-même, s'est  converti. Il a renoncé à ses origines familiales et a voulu vivre de la même façon que le peuple. Il a troqué sa belle résidence d'évêque, sur la place du Canto, contre un logement modeste, tout en haut de la montée de São Francisco. Là, les pauvres se sentaient autorisés à entrer. Il a renoncé à la voiture de luxe que les catholiques riches donnaient à l'évêque. Il lui a préféré une petite Fusca, qui a circulé dans tout le diocèse (avec pas mal de tôles froissées). Il a mis au rancart  sa croix en or et s'est mis à utiliser une croix de bois. Tous ces gestes ont été vraiment des gestes prophétiques.

Le Père Gabriel Maire, dès le début de son ministère à Vitòria, a choisi la cause des pauvres.

Il a embrassé, corps et âme, la lutte du peuple pour la possession d'un petit morceau de terre dans un lieu appelé "Barbados" (aujourd'hui "quartier Padre Gabriel"). Dans cette lutte pour la terre destinée aux pauvres, il s'est heurté aux intérêts immobiliers d'entrepreneurs et de politiques. Ainsi a commencé l'histoire de sa mort.

La recherche d'une terre, dans toute l'histoire de la Bible, a été l'occasion de conflits, mettant face à face les intérêts des puissants et ceux des faibles. Les prophètes ont toujours porté la bannière des faibles.

Lors des affrontements de Barbados, le Père Gabriel Maire a fait une déposition auprès de la Commission Justice et Paix de l'Archidiocèse, rapportant qu'il était "marqué pour mourir".

Tout ceci a été porté à la connaissance du Pouvoir judiciaire, des autorités en général et de l'opinion publique. Personne ne peut alléguer qu'il ne savait pas.

La lutte du Père Gabriel a toujours été inspirée par la foi. Il n'a jamais prétendu à des charges publiques ni à des gratifications. Il n'a jamais rien demandé pour lui-même.

Dom João Baptista da Mota e Albuquerque et le Père Gabriel Maire sont deux prophètes de l'Espirito Santo.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:02

Vingt années ont passé et le crime n'a pas été élucidé.

Une espérance a surgi quand le Juge en charge du procès a demandé pardon à la famille Maire, pour les erreurs de la Justice. Et pour que cette rétractation soit plus expressive, il l'a rédigée en français et en portugais.

Je vais relater ce petit épisode en français pour que les Français ici présents comprennent mieux et aussi pour leur rendre hommage. Je leur demande pardon pour mon fort accent brésilien en articulant la langue de Théophile Gautier, Dumas, La Fontaine, D'Alembert, Proust, Voltaire, Balzac, Flaubert, Victor Hugo, Saint-Exupéry, Sartre et Simone de Beauvoir.

Il y a quelque temps le Tribunal de Justice de l'Espirito Santo a décidé la réouverture de  "l'affaire Gabriel Maire", reconnaissant qu'il y avait eu une erreur lors des premières investigations. Le Juge, en annonçant sa décision, a demandé pardon, en français, à la famille du Père Gabriel, qui habite en France, pour les errements de la Justice de l'Espirito Santo face à cette mort.

Ce fut alors un moment de grand espoir parce que tout portait à croire que, en fin de compte, la Justice irait au fond des choses

Quelle n'a pas été la surprise et la déception de milliers de personnes quand, tout récemment, la Justice a décidé que, dans l'affaire du Père Gabriel, il s'agissait d'un crime crapuleux et non d'un assassinat.

Et maintenant, que faire ?

Continuer la lutte pour que Justice se fasse..

Et si le procès est prescrit, puisqu'il est prêt de la prescription ?

Ne pas abandonner la lutte. Dénoncer les manquements de la Justice brésilienne à la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 19:00

 à l'occasion des vingt ans du martyre du Père Gabriel.

C'est la troisième fois que nous occupons la tribune de l'Assemblée législative pour parler du Père Gabriel.

La première fois c'était le 7 mars 1994 pour rendre hommage au Père Gabriel et nous avons parlé de l'Association Padre Gabriel pour la Défense de la Vie, une institution qui a pour but de lutter pour les idéaux qui ont orienté la vie du saint patron de cette association. Voici ce que j'ai dit lors de notre première intervention dans cette assemblée :

"C'est par sa lutte, non pas pour le peuple, de manière paternaliste, mais avec le peuple, d'une manière à la fois politique et historiquement responsable que le Père Gabriel Maire a déplu aux puissants, a offusqué ceux qui exploitent le peuple, ceux qui trompent le peuple ou qui l'utilisent à leur profit.

(…) Menaces (…)  Mais le Père Gabriel, un homme intelligent, savait que ces menaces n'étaient pas une simple plaisanterie parce qu'elles s'inscrivaient  dans un contexte de conflit, dans un scénario  de contradictions politiques et sociales."

Notre deuxième intervention a eu lieu le 24 août  1999. J'ai eu l'opportunité de dire, entre autres choses, ce qui suit :

Une enquête menée par le Ministère public (…) a jugé qu'il s'agissait d'un crime crapuleux. Cependant, l'avocat de la famille Maire, Me Ewerton, a démontré clairement les incohérences de cette version, le manque de logique (…)l dans l'hypothèse d'un crime crapuleux. L'interprétation remarquable élaborée par Me Ewerton montre clairement que le Père Gabriel Maire a été assassiné.

(…) A ce moment-là Me Ewerton était encore vivant ; maintenant, il le demeure dans notre mémoire et dans nos cœurs.

(…) J'ai conclu mon allocution en disant :

Une force de pression internationale s'est déclanchée contre les autorités brésiliennes et de l'Espirito Santo, en raison des crimes graves survenus dans l'Etat de l'Espirito Santo, et dont les auteurs ou bien n'ont pas été découverts, ou bien dont on n'a découvert que les exécutants, laissant dans l'ombre les commanditaires ,les affranchissant ainsi de toute responsabilité devant la Justice.

La pression internationale n'est pas inopportune dans ces cas-là parce que la Justice et les Droits de l'Homme ne s'arrêtent pas aux frontières d'un pays. Ce sont des valeurs et des conquêtes de la Civilisation.

Et aujourd'hui, dans la troisième allocution à cette Assemblée plénière, qu'allons-nous dire ?

- Une espérance déçue

- Deux prophètes

 

 Et maintenant, mes amis, comment vais-je terminer ce discours ?

Viens à mon secours, Cicéron, avec ton discours au Senat romain. Et là, je n'ai pas besoin de traduire en français puisque le latin est une langue universelle :

Jusques à quand, Catilina, vas- tu abuser de notre patience ?

Pour combien de temps encore ta rancœur nous trompera-t-elle ?

Jusqu'où ton audace effrénée se moquera-t-elle de nous ?

Quand je parle de la Justice, je ne me réfère pas seulement à la Justice comme synonyme de Pouvoir judiciaire, mais je veux aussi parler de la Justice en tant qu' appareil d'Etat qui a le devoir de rechercher et de faire régner la Justice en élucidant les crimes et en soumettant au Jugement leurs auteurs.

Jusques à quand, Catilina, vas- tu abuser de notre patience ?

Jusques à quand, ô Justice, abuseras-tu de notre patience ?

Traduction assez "libre" et avec quelques omissions, mais le sens a été préservé

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 16:49

Le deuxième jour, le 21 décembre, nous avons été reçus à la mairie de Cariacica ; le maire nous a avoué que sa vocation politique était née, lorsqu'il était jeune étudiant, au contact de Gaby Maire. Puis, en fin d'après-midi on s'est rendus à l'Assemblée législative de l'Etat de l'Espirito Santo, où il y avait une séance exceptionnelle, organisée par un ami de Gabriel Maire, le député Claudio Vereza. Là nous avons entendu un certain nombre de témoignages (…) ; tous les orateurs ont demandé de poursuivre l'action en justice. (…). Donc, une séance exceptionnelle dans cette assemblée législative, très marquante, très émouvante ; beaucoup des personnes, des orateurs, avaient connu le Père Gabriel, on sentait que ce combat, ce n'est pas seulement un combat pour que soient reconnus des faits, qui sont quasi certains, mais c'est en vue d'obtenir, je dirais, une évolution de la justice au Brésil. (…)

 Dom Legrez (EV 75) 

 

 

 

A la session spéciale de l'Assemblée Législative siégeaient le député d'Etat Claudio Vereza, la députée fédérale Iriny Lopes, Dom Jean Legrez, Maryse Marchand, Père Jean Fugeray, Père Kelder Branão de Vitòria, Me J. Baptiste Herkenhoff, Me Verônica Cunha, Prof. Dagiòs (Conseiller d'Etat pour les Droits de l'Homme)

 

21-12-2009 Sessão Especial Pe.Gabriel (14)

Chaque membre de la délégation française a reçu la médaille Ewerton Montenegro Guimarães, conçue par le Pouvoir législatif pour rendre hommage aux personnes et institutions qui luttent pour les Droits de l'Homme et pour la Justice.

 

"Quelle ne fut pas notre émotion, de découvrir une médaille à l’effigie de Maître Ewerton, l’avocat qui avait consacré l’essentiel de sa vie à rechercher - et à mettre au grand jour - les circonstances exactes de la mort de Gaby. Il recevait ici l’hommage de la société civile et des élus de l’Etat. Belle reconnaissance du travail effectué au prix de tant de silences, de reculs, d’exigences, de remises en cause des institutions policières, judiciaires et politiques ! Chaque membre de la délégation française recevait cette médaille au nom des Droits de l’Homme que Gaby avait passé sa vie à défendre. "

Maryse MARCHAND (EV75)

 

21-12-2009 Sessão Especial Pe.Gabriel (53)

 

A la fin, après les interventions de chacun, on a évoqué la mémoire des martyrs et autres "combattants" décédés, et parmi eux Père Gabriel, Maître Ewerton, Dom João Batista, Dom Luis Fernandes. Après l'évocation de chacune de ces personnes, tous répondaient "Présent !"

Il y avait une traduction français/portugais et portugais/français.

Lutte contre l'impunité, pour la justice, fraternité,  partage, liberté,  pardon,  miséricorde, amitié France/Brésil ont été les mots clés des discours.

 

 Lire l'allocution de Jean-Baptiste Herkenhoff à l'assemblée législative

 

Padre Gabriel, présent !

 

 

Cliquez ici pour voir l'album photo de cette séance exceptionnelle.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 13:41

Rencontre prévue au Centre de Formation Dom Luis Fernandez à Porto de Santana, ce centre que Gaby avait souhaité pour tous ceux qui avaient besoin d’un appui, en formation, en réunions, en échanges de toutes sortes, matériels et spirituels. Combien de vieux travailleurs avaient tenu à venir nous raconter comment ils avaient creusé, asséché puis transporté des tonnes de matériaux pour élever ce lieu de vie qu’ils étaient heureux de partager avec nous !

Missa Porto de Santana - 20-12-2009 004

 

 

Et que dire du superbe tapis que les Communautés Ecclésiales de Base (C.E.B.) avaient tenu à broder, à assembler comme un patchwork pour nous prouver que "faire ensemble" c’est faire dans le même sens. (…) 

Bien sûr, ce cadeau symbolique décorera nos prochaines rencontres, aux côtés des T-shirts et des banderoles offertes au cours des vingt années. 

  

Missa Porto de Santana - 20-12-2009 020

 

Dom Jean Legrez nous a rejoints pour concélébrer une messe rythmée et chaleureuse. (Célébration de la messe avec les Pères Roberto, Amòbio, Jean Fugeray et Dom Jean Legrez, évêque de St Claude)

 

Missa Porto de Santana - 20-12-2009 023

  

 

Beau moment de Mémoire de la Vie et du Combat pour la Justice.

 

D'après le témoignage de Maryse MARCHAND (EV75) et infos transmises par Claudio VEREZA.

 

Cliquez ici pour voir l'album photo de ce temps fort vécu à  Porto de Santana

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 12:15

A l'aéroport, l'adieu du peuple. Jeudi 28/12. Très tôt, il y avait déjà des cars et de nombreuses voitures. Je ne sais pas d'où surgissaient tant de calicots. Un jeune demanda une musique et l'offrit en ultime hommage au Père Gabriel. De la paroisse Sao Francisco de Assis, deux gerbes de fleurs accompagnaient le cercueil. Tout le peuple le suivait. Déjà brûlait en chacun de nous cette douleur de la séparation. Chaque pas effectué vers l'aéroport augmentait le vide. Moment indescriptible !  Arrivés là, Dom Silvestre et Dom Geraldo ont fait une dernière prière en guise d'au revoir. Dom Silvestre, très ému, n'avait plus de voix. Devant tant de tristesse et de chagrin, on avait une envie folle de changer le cours de cette histoire. Nous voulions nous réveiller, mais aussi oublier ce cauchemar. D'ici peu, le corps de Père Gabriel ne serait plus parmi nous. Beaucoup d'entre nous aurions voulu crier, pleurer, mais peu eurent le courage d'articuler quelques mots. Déjà l'ambiance était au désespoir, mais quelques uns, plus forts, rassuraient les autres. Nous étions tous inconsolables. Et nous nous demandions : « Jusqu'à quand cela va-t-il continuer ? Nous voulons la justice ! Nous ne pouvons pas rester ainsi avec tant d'impunité ! Combien tu vas nous manquer,' Gabriel ! »

Les gens ont attendu jusqu'au décollage de l'avion. A la terrasse de l'aéroport se vivait une véritable agonie collective. Nous nous embrassions, nous disions des prières.

Immédiatement après le départ de Gaby, tous allèrent au Palais du Gouverneur pour remettre la pétition avec les 25 000 signatures et demandait avec fermeté l'intervention de la Police Fédérale dans le procès. L'attente fut très longue...

A Rio, il y eut également une messe dans la petite chapelle de l'aéroport. La messe du 7ème jour fut célébrée à l'Eglise du Bon Pasteur. Une grande participation des laies. Dom Geraldo parla fortement : « Père Gabriel, cette terre est maintenant arrosée de ton sang, versé par des mains assassines. Au nom du peuple, au nom de l'Eglise, au nom du Christ, nous demandons justice. Nous ne voulons pas de haine... Nous voulons justice pour arriver à la paix. Au nom de Dieu, nous crions : Assez de violence ! Arrêtez la violence dans notre municipe de Cariacica. Assez de morts dans cet Etat de l'Esprit Saint. Fraternité, oui !  Violence, non !  Ils se trompent ceux qui pensent avoir réduit au silence la voix de l'Eglise. Engagée avec l'Evangile, 1'Eglise continuera ferme dans 1'exercice de sa mission prophétique, prenant appui sur la parole du seigneur / Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme. »

Comme nous l'affirmions également dans notre communiqué officiel "l'action pastorale du Père Gabriel fut toujours marquée par une prédilection toute spéciale pour les plus pauvres et les victimes de 1'injustice, en accord avec les enseignements de l'Evangile et les choix et les directives pastorales de l'Eglise de Vitoria."

Pressentant que son engagement de vie, son combat pour la justice et sa position à côté des pauvres pourrait lui coûter la vie, le Père Gabriel a proclamé d'une voix prophétique : "Je préfère une mort qui conduit à la vie, à une vie qui conduit à la mort."

"Père Gabriel, l'Eglise de Vitoria te remercie pour ton témoignage, ton ministère, ton dévouement, ta vie. Dans la Pastorale Ouvrière, la JOC, le bulletin "Ferramenta", les mass-médias, la Pastorale de la Périphérie, les Groupes de Femmes, les cours à l'Institut de Philosophie et de Théologie, les Paroisse du Bon Pasteur et de Saint-François d'Assise, la Coordination de la zone pastorale de Cariacica-Viana, le Conseil Pastoral de 1'Archidiocèse de Vitoria… tu as donné le témoignage de l'amour de l'Eglise, l'engagement missionnaire, le zèle infatigable et la disponibilité à servir.

Père Gabriel, merci à ta famille, à ton diocèse de St-Claude, à ta patrie - Que le sang du Père Gabriel et le sang de tous ceux qui donnèrent leur vie pour cause du règne de Dieu, mêlé maintenant au sang rédempteur du Christ, féconde cette terre de notre vie et fasse germer la justice et la paix!"

Après tout cela, le nombre des réunions augmenta. L'Equipe pastorale et les agents pastoraux de Porto de Santana discutaient pour savoir comment continuer 1'action.

 

Darcio MOQUEM EV27

 

Cette vidéo montre :

- le départ du corps de Gaby à l'aéroport le 28 décembre 1989

- le 1er anniversaire de sa mort à Vitoria avec son frère le père Joseph MAIRE.

 

                               

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 09:22

Célébration dans la communauté de Primavera, paroisse Santa Clara à Viana ES

Père Jean Fugeray et Frère Arineu. Le Père Jean a reçu en cadeau un tableau du Père Gabriel.

 

Pe. João em Viana 20-12-09 011



 

  Voir l'album photo

 

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:54

Vitòria : Vingt ans après, vingt roses pour une commémoration

 

C’est en effet avec vingt roses rouges que les "Amis de Gaby Maire Pour la Vie", accueillaient, à l’aéroport de Vitoria les quatre amis français : Jean Fugeray (qui a été prêtre à Vitoria avec Gaby), Michel Voiret (président de l’Association française), Maryse Marchand (vice-présidente) et sa sœur Eliane Bouillet.

 

Les Amis chegaram! 19-12-2009 032  

Voir l'album photo

 

Des symboles nombreux, chaleureux, les Amis en ont eu beaucoup tout au long de leur séjour du 19 au 28 décembre. Monseigneur Jean Legrez, évêque de St Claude, avait pu les rejoindre après beaucoup de péripéties dues au mauvais temps. L’arrivée à l’aéroport a été un moment fort de notre voyage : une bonne dizaine d’Amis étaient venus avec une grande banderole et nous les reconnaissions l’un après l’autre avec toute l’émotion liée aux moments connus ensemble, à Vitoria ou en France. Que d’évocations colorées et sonores, que de rires et de larmes pour rappeler Gaby !

 

Maryse Marchand EV 75

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:30

Je crois au Dieu dépris du carcan du Vatican et de toutes les religions existantes et à venir. Dieu qui précède tous les baptêmes, qui pré existe aux sacrements et qui déborde de toutes les doctrines religieuses. Affranchi des théologiens, il se répand gracieusement dans le cœur de tous, croyants et athées, bons et mauvais, de ceux qui se croient sauvés et de ceux qui se croient enfants de la perdition, et de ceux qui sont indifférents aux abîmes mystérieux de l'au-delà.

Je crois au Dieu qui n'a pas de religion, créateur de l'Univers, qui fait don de la vie et de la foi, présent en plénitude dans la nature et dans les êtres humains. Dieu orfèvre dans le moindre maillon des particules élémentaires, depuis l'architecture raffinée du cerveau humain jusqu'à l'entrelacs sophistiqué  du trio de quarks. 

Je crois au Dieu qui se fait sacrement en tout ce qui approche, attire, enlace, embrasse et unit – l'amour. Tout amour est Dieu et Dieu est le réel. Quand il s'agit de Dieu, comme l'a si bien dit Rumi, il ne s'agit pas de l'assoiffé qui cherche l'eau, mais c'est l'eau qui cherche l'assoiffé. Il suffit de manifester sa soif et l'eau jaillit.

Je crois au Dieu qui se fait réfraction dans l'histoire humaine et qui libère les victimes de tout pouvoir capable de faire souffrir l'autre. Je crois en des théophanies permanentes et dans le miroir de l'âme qui me fait voir un Autre qui n'est pas moi. Je crois au Dieu que, telle la chaleur du soleil, je ressens sur ma peau, sans pour autant parvenir à fixer ou attraper l'astre qui me réchauffe.

Je crois au Dieu de la foi de Jésus, Dieu qui se niche dans le ventre vide de la mendiante et se couche dans le hamac pour se reposer des dérèglements du monde. Dieu de l'Arche de Noé, des chevaux de feu d'Elie, de la baleine de Jonas. Dieu qui dépasse notre foi, conteste nos jugements et se moque de nos prétentions ; s'ennuie de nos sermons moralisateurs et se divertit quand notre emportement profère des blasphèmes.

Je crois au Dieu qui, dans mon enfance, a planté un jabuticabeira (myrte) sur chaque étoile et qui, dans ma jeunesse, a été jaloux de moi quand il m'a vu embrasser ma première petite amie. Dieu qui aime les fêtes et les sérénades, lui qui a créé la lune pour orner les nuits de délice et l'aube pour parer la symphonie des passereaux du matin.

Je crois au Dieu des maniaco-dépressifs, des obsessions psychotiques, de l'hallucination schizophrénique. Dieu de l'art qui dénude le réel et fait resplendir la beauté, grosse de densité spirituelle. Dieu danseur qui, sur la pointe des pieds, entre en silence sur la scène du cœur et, au son de la musique nous inonde de bonheur

Je crois au Dieu de la stupeur de Marie, de la piste laborieuse des fourmis et de la béance sidérale  des trous noirs. Dieu dépouillé, monté sur une ânesse, sans pierre où reposer sa tête, terrorisé par sa propre fragilité.

Je crois au Dieu qui se cache à l'opposé de la raison athée, qui observe l'effort des savants pour déchiffrer ses règles, s'enchante de la liturgie amoureuse des corps distillant une extase propre à enivrer les esprits.

Je crois au Dieu inaccessible à la haine la plus cruelle, aux diatribes explosives et au cœur effroyable de ceux qui se nourrissent de la mort d'autrui. Miséricordieux, Dieu s'abaisse jusqu'à notre petitesse, réclame une caresse et un  câlin, épuisé par le foisonnement des stupidités humaines.

Je crois par-dessus tout que Dieu croit en moi, en chacun de nous, en tous ceux qui sont engendrés par le mystère abyssal de trois personnes enlacées par l'amour et dont la plénitude s'est déversée sur cette Création soutenue, dans toute sa splendeur, par le fil ténu de notre acte de foi.

 

Frei Betto

ADITAL - 22 Avril 2007 

.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:18

On dit que je suis menacé de mort. Peut-être.

Quoiqu'il arrive, je suis dans la paix.

S'ils me tuent, ils ne me prendront pas la vie.

Je l'emporterai avec moi, sur le dos,

telle la besace d'un berger.

Car, depuis mon enfance,

quelqu'un m'a soufflé à l'oreille une vérité

solide comme le roc

et qui est en même temps une invitation

à l'éternité :

Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps

mais ne peuvent tuer la Vie.

La vie, la vraie vie, s'est fortifiée en moi

quand j'ai appris à lire l'Évangile :

le mouvement de résurrection commence

avec la première ride qui se dessine

sur le visage,

avec la première tache de vieillesse

qui apparaît sur nos mains,

avec le premier cheveu blanc

que nous surprenons un jour

dans notre chevelure en la peignant,

avec le premier soupir de nostalgie

devant un monde qui change et s'éloigne

soudain sous nos yeux.

Ainsi commence la résurrection.

Ainsi commence, non pas ce quelque chose

d'incertain

que d'aucuns appellent « l'autre vie »

- ce qu'elle n'est pas en réalité -

mais la vie « autre ».

 

On dit que je suis menacé de mort.

Qui n'est pas « menacé de mort » ?

Nous le sommes tous, depuis notre naissance.

Car naître c'est déjà mourir un peu.

Je suis menacé de mort.

Il y a dans cet avertissement

une erreur profonde.

Ni moi ni personne

ne sommes menacés de mort.

Nous sommes menacés de vie,

menacés d'espérance,

menacés d'amour.

Nous  nous  trompons,  nous  ne  sommes pas

menacés de mort.

Nous sommes menacés de résurrection.

Car il est le Chemin, la Vérité, la Vie.

La Vie surtout,

même s'il est crucifié

au sommet de la décharge du monde...

 

J. C. SALAZAR, journaliste guatémaltèque (1977)

tiré du livre "Marche avec ton Dieu" de Mgr Lacrampe

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 16:37
Au Brésil, le problème des enfants des rues est loin d’être résolu. À Salvador de Bahia, pendant le carnaval, nous allons rencontrer Pierre Demoulière, un Français qui vit au Brésil depuis plus de 30 ans. Il y a quelques années, il a créé une association pour venir en aide aux jeunes. Sa démarche est très originale car tout repose sur la responsabilité des jeunes qui vivent en petits groupes dans des maisons autogérées. (Ed 2005)  www.vagalume.fr
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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 16:30

 

Documentaire (année 2000) dans le cadre d’une exposition de Sébastien Salgado sur le problème des paysans au Brésil. Le film présente le Mouvement des Sans Terre ( le MST) à partir d’une occupation de terre dans le sud du Brésil. Ce documentaire a été produit par Frères des Hommes qui appuie depuis le début cet important mouvement. www.vagalume.fr

 

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 12:45

Plus de 150 personnes se sont réunies à PORT-LESNEY, pour participer à l'Assemblée constitutive de l'Association "Les AMIS de GABRIEL MAIRE", prêtre assassiné à VITORIA (BRESIL), le 23 Décembre dernier.

La séance débute par la projection d'une cassette vidéo : interview que Gaby avait donnée à la T.V. Educative de VITORIA, 2 jours avant son assassinat, le 21 Décembre 1989. Dans ce document, Gaby répond à des questions personnelles sur sa vie et sur son engagement : moment d'émotion intense pour toute l'assistance composée d'amis ayant travaillé avec lui, en FRANCE, avant son départ pour le BRESIL en 1980.

Ensuite, Joseph MAIRE, son frère, fait le point sur l'enquête policière au BRESIL : les polices, locale d'abord, fédérale ensuite, concluent à un crime crapuleux, thèse réfutée immédiatement et  fortement par l'Archevêché  de  VITORIA qui  reste  persuadé,  en  raison  des nombreuses menaces dont le Père Gabriel a fait l'objet, que ce crime a bien été commandité et organisé.

Par ailleurs, de nombreux autres faits manifestent une volonté de cacher la vérité : dans un premier temps, refus du Juge d'entendre les témoins présentés par l'Eglise, artifices de procédure, menaces envers l'Avocat de la famille et de l'Eglise, paiement de faux témoins.

En FRANCE, les frères et soeur de Gabriel MAIRE se sont portés partie civile auprès de la Justice française. Leur Avocat est Maître Guy AURENCHE, qui a défendu la cause des deux religieuses franc-comtoises assassinées en ARGENTINE, il y a quelques années.

Après discussion et approbation des statuts proposés, l'Assemblée élit son Conseil d'Administration et décide de continuer l'action entreprise par Gaby. Elle affirme sa détermination à entreprendre et soutenir toute démarche tendant à faire connaître la vérité sur sa mort.

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 12:38

Article 1er.

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 ayant pour titre : "Les Amis de Gabriel MAIRE".

Article 2.

Cette association a pour but de poursuivre dans l'esprit qui animait Gabriel MAIRE, l'action évangélique, sociale et matérielle engagée par lui à Vitoria au Brésil (Espirito Santo) telle qu'il l’avait engagée en France et en lien avec d'autres associations de même esprit. L'association entreprendra et soutiendra toute action tendant à faire apparaître la vérité sur la mort de Gabriel MAIRE.

Article 3.

Le siège social de l'association est fixé à PORT-LESNEY 39600.

Il pourra être transféré par simple décision du Conseil d'Administration ; la ratification par 1’assemblée générale sera nécessaire.

Article 4.

L'association se compose de :

a - membres de droit ;

b - membres actifs ou adhérents.

Article 5.

Admission.

Pour faire partie de l'association il faut être parrainé par un de ses membres et que la demande soit agréée par le Bureau qui statue, lors de chacune de ses réunions, sur les demandes d'admission présentées.

Article 6.

Les membres.

Sont membres de droit les frères et sœurs du Père Gabriel MAIRE. Ils sont dispensés de cotisation.

Sont adhérents, ceux qui ont pris l'engagement de verser annuellement la cotisation fixée par l'Assemblée Générale.

Article 7.

Radiations.

La qualité de membre se perd par :

a - la démission ;

b - les décès ;

c - la radiation prononcée par le Conseil d'Administration pour non-paiement de la cotisation ou pour motif grave, l'intéressé ayant été invité par lettre recommandée à se présenter devant le bureau pour fournir des explications.

Article 8.

Les ressources de l'association comprennent :

- le montant des cotisations ;

- les subventions de l'Etat, des Départements et des Communes ;

- les dons et legs.

Article 9.

Le Conseil d'Administration.

L'association est dirigée par un Conseil de 10 à 25 membres élus pour 3 années par l'assemblée générale. Les membres sont rééligibles. Les membres de droit sont automatiquement membres du C.A.

Le C. A. choisit parmi ses membres, au scrutin secret, un Bureau composé de :

- un Président ;

- un Vice-président ;

- un Secrétaire et s'il y a lieu, un secrétaire-adjoint

- un Trésorier, et, si besoin est, un trésorier-adjoint.

Le Conseil étant renouvelé chaque année par tiers, la première et la deuxième années, les membres sortants sont désignés par le sort.

En cas de vacance, le Conseil pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif par la plus proche assemblée générale. Les pouvoirs des membres remplaçants prennent fin à l'époque où devait expirer le mandat des membres remplacés.

Article 10 :

Réunion du Conseil d'Administration.

Le Conseil d'Administration se réunit au moins une fois tous les 6 mois sur convocation du Président, ou sur la demande du 1/4 de ses membres.

Les décisions sont prises à la majorité des voix ; en cas d'égalité, la voix du Président est prépondérante.

Tout membre du Conseil qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives, pourra être considéré comme démissionnaire.

Nul ne peut faire partie du Conseil s'il n'est pas majeur.

Article 11 :

Assemblée Générale ordinaire.

L'Assemblée Générale ordinaire comprend tous les membres de l'Association à quelque titre qu'ils soient affiliés. L'Assemblée Générale ordinaire se réunit chaque année.

Le Président, assisté des -membres du Bureau, préside l'assemblée et expose la situation morale de l'Association.

Le Trésorier rend compte de sa gestion et soumet le bilan à l'approbation de l'Assemblée.

Il est procédé, après épuisement de l'ordre du jour, au remplacement, au scrutin secret, des membres du Conseil sortants.

Ne devront être traitées, lors de l'Assemblée générale, que les questions soumises à l'ordre du jour.

Article 12 :

Assemblée Générale extraordinaire.

Si besoin est, ou sur la demande de la moitié + 1 des membres du C.A. inscrits, le Président peut convoquer une Assemblée Générale extraordinaire, suivant les formalités prévues par l'article 10.

Article 13 :

Règlement intérieur.

Un règlement intérieur peut être établi par le Conseil d'Administration qui le fait alors approuver par l'Assemblée Générale.

Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'Association.

Article 14 :

Dissolution.

En cas de dissolution prononcée par les 2/3 des membres présents à l'Assemblée Générale, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celle-ci et l'actif, s'il y a lieu, est remis à un organisme semblable, ayant des buts identiques.

 

A PORT-LESNEY le 12 mai 1990.

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 12:23

 

affiche-des-hommes-et-des-dieux.jpg

Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 90. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s'installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour. Ce film s'inspire librement de la vie des moines cisterciens de Tibhirine en Algérie, de 1993 jusqu'à leur enlèvement en 1996. Grand prix du Festival de Cannes 2010. (repris dans Panorama)

 

 

 

 

  

"Marqués pour mourir" disait Gaby. Alors que faire ? Partir ou rester ?

   

J'ai retenu une phrase-clé du film : " Nous sommes comme les oiseaux sur la branche, nous ne savons pas si nous allons partir." et cette réponse "Mais les oiseaux c'est nous, et la branche c'est vous !"

 

 

Voir la bande annonce sur Youtube

 

et des extraits commentés par Henry QUINSON sur le site de Panorama

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Présentation

  • : Les amis de Gabriel MAIRE
  • : L'association "Les amis de Gabriel MAIRE" a été créée après l'assassinat de Gaby au Brésil le 23 décembre 1989. . A associação "les Amis de Gabriel Maire" foi criada depois da morte do Padre Gabriel em Brasil o 23 de dezembro de 1989.
  • Contact

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