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9 février 2020 7 09 /02 /février /2020 16:20
Naitre à l'objection de conscience

 Vaudrey, vendredi 17 janvier 2020

 

« A PROPOS DE LA GUERRE D’ALGERIE JE VOULAIS ENCORE DIRE… » (Gérard Mouquod)

 

Quelques jours après, venant chez Gérard et Marie-Thérèse à Vaudrey pour la réunion de Siloé, nous constatons que nous avons encore beaucoup à recevoir les uns des autres, suite à ce qui fut initié par la venue de nos amis brésiliens lundi dernier. Gérard me dit : 

Gérard : Tu es venu pour la réunion de Siloé, mais à propos de la guerre d’Algérie, j’ai encore des tas de choses à dire.

Lucien : Je prends mon cahier afin de ramasser ce que tu vas nous partager.

 

Gérard : Quand je suis parti à l’armée, j’étais contre la guerre d’Algérie. Un gars de Parcey qui avait quelques années de plus que moi… ses parents et les miens étaient très amis … ce gars était parti soldat en Algérie, comme ça allait bientôt m’arriver… Quand il est revenu en permission depuis l’Algérie, au moment où il est arrivé en gare de Dole, au lieu de continuer jusque chez lui à Parcey, il s’est jeté dans le Doubs… Un autre, Marcel de Villette parti soldat lui aussi en Algérie… quand il est revenu en perm, il nous avait invité chez lui. Il nous a montré des photos. C’était des photos de ses copains morts, des photos de cercueils… triste, il est revenu… triste, il ne s’est jamais remis de cette guerre.

Marie-Thérèse : Dans ma famille, j’avais deux frères soldats en Algérie : Pierre et Jacques …

Lucien : A partir de 1956, il y eut en permanence en Algérie 400 000 soldats …

Gérard : Il y a eu aussi un gars de Goux qui est parti soldat en Algérie en même temps que moi. Il a dû lui aussi voir des horreurs. Il ne s’en est jamais remis. Il est mort jeune.

 

Lucien : Beaucoup d’entre nous, nous avons fait la moitié de ce temps de service en France, nous devions accomplir la deuxième moitié en Algérie où sévissait une guerre coloniale. En arrivant en Algérie, nous découvrions que nous devenions complices du maintien de ce pays sous l’empire et l’emprise de la France. L’opinion de la majorité des Français nous poussait à maintenir que les départements d’Algérie demeurent et restent des départements français.

 

Nous continuons Gérard, Marie-Thérèse et moi à nous dire que si nous en avions eu le temps, on aurait pu dire encore à nos amis brésiliens quel était l’état de l’opinion de la France au moment où nous partions soldats en Algérie. Beaucoup de gens de nos familles, de nos villages et de nos villes, prétendaient que la France allait de Dunkerque à Tamanrasset. Cet esprit impérialisant et colonialiste imprégnait l’opinion d’une grande partie des Français. Une sorte de fatalisme guidait l’attitude du gouvernement de la nation française, des politiques, de l’armée, à qui le gouvernement avait remis un temps tous les pouvoirs. Une part importante de l’Eglise catholique consentait à cet état d’esprit et s’y compromettait.

 

Cependant, dans le peuple français, dans certains partis politiques, le PSU, Le MLP, le PC, dans certains mouvements d’Eglise, les mouvements d’Action Catholique, et beaucoup grâce à un hebdomadaire comme « Témoignage Chrétien » (TC) se référant à l’évangile du sermon sur la montagne où Jésus nous interpelle à être des artisans de paix, nous nous refusions d’être inféodés à ce colonialisme envahissant et criminel. Un général de l’armée française Jacques de Bollardière, en pleine « bataille d’Alger » alla affronter le général Massu puis plus tard le général De Gaulle. Il exprimait sa réprobation devant les méthodes employées par l’armée française durant ce conflit. Il refusa de continuer à servir. Il y eut aussi plus d’objecteurs de conscience que nous ne le pensons.

 

Astreints à ce damné service militaire, nous allions mettre du temps à nous laisser travailler par la non-violence, à devenir objecteurs de conscience. Nous n’avions pas encore découvert que nous n’aurions jamais dû partir dans un service national, qui était en fait nationaliste et asservissant, inféodé au colonialisme qui empestait la France.

 

Jeunes Français, nous partions en fait continuer d’occuper un pays : l’Algérie, où une multitude d’habitants luttaient pour réaliser l’indépendance et l’autonomie de leur pays. Ils étaient le peuple algérien.

 

Afin de justifier notre acte d’occupation militaire et violente, voici comment s’y prenaient les détenteurs de l’autorité civile et militaire qui nous commandaient, nous, soldats du contingent. Nous étions tenus au service militaire de 28 mois. Voici comment nous l’accomplissions : moitié en France ou en Allemagne, avec des stages pro-AFN (Afrique Française du Nord) et la deuxième moitié dans le djébel algérien. Ceux qui pensaient être nos chefs essayaient pour la plupart de nous persuader que tous les résistants algériens étaient des terroristes.

 

Lucien : C’est dans cette terrible guerre que nous allions apprendre à devenir objecteurs de conscience. Je dirai un jour (quand je serai le 8 décembre 2018 à Oran pour la béatification des 7 moines de Thibirine et de leurs 12 compagnons, témoins-martyrs) que « l’Algérie est le pays où je suis né … à l’objection de conscience. » Je dis aujourd’hui que nous n’aurons jamais fini de naitre, renaitre, se reconnaitre dans la non-violence.

 

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 12:44

Lundi 13 janvier 2020

 

« OH ! C’EST MON PAPA ET MOI SUR LA BANDE DESSINEE DU PADRE GABRIEL » (Penha Lopes)

 

Pour nos amis brésiliens et pour nous-mêmes Jurassiens, nous ressentons une sacrée impression en redescendant des Monts du Jura, dans la plaine par le « train des hirondelles ».

 

Que de tunnels traversés et de ponts et viaducs enjambés, images des épreuves que nous partageons et des joies que nous nous offrons les uns aux autres au profond de nos êtres.

 

Soirée de témoignages
Soirée de témoignages

Naissance et renaissance de la petite fille Espérance, reconnaissance des personnes avec qui nous créons des liens, appels à les envisager comme ceux-là qui vont nous permettre de nous défaire de ce qui nous empêche d’aller de l’avant.  «  Notre allié, n’est-il pas appelé à devenir notre libérateur ? » (Psaume 143)

 

Les quatre jours où nous avons été accueillis et accompagnés à Chantemerle par Marie-Jo et Jean chez Michel, Geneviève et Aurore, à Bois d’Amont, les Rousses, Saint-Claude par la famille Lamy  et beaucoup d’amis, sont tout remplis de lumière et de musique, de neige et de soleil. Ce sont ces valeurs que Gaby voulait nous voir échanger les uns grâce aux autres en créant « un nouveau petit pont entre nos deux continents. »

 

Lorsque nous arrivons en gare de Mouchard lundi soir à 19h26, c’est Bruno Gauthier et Gérard Mouquod qui sont là pour nous accueillir et nous emmener chez eux à Vaudrey.

 

Nous voici revenus dans la plaine du Val d’Amour. Lorsque nous descendons des voitures dans la cour de la ferme de Gérard et Marie-Thérèse, ce sont des paroles et des mots débordants d’enthousiasme qui jaillissent du cœur de chacun d’entre nous. Jacques, Elisabeth et Rachel sont là, ainsi que Joëlle. Jérémie, le fils de Gérard et Marie-Thérèse et sa compagne Julie, ne tarderont pas d’arriver.

 

En écrivant vos noms, Raquel, Jovanir, Penha Dalva, Joana, Oscarina, Padre Manoel et Penha L., je m’émerveille de continuer à découvrir combien vous êtes résilients, amis brésiliens.  Voici ce que disait une amie à votre sujet, quand vous êtes entrés l’autre jour dans la salle où nous nous apprêtions à entendre vos témoignages, le jour de l’épiphanie à l’abbaye d’Acey : «  Je découvre des mages brésiliens chercheurs passionnés de Gaby Maire né dans le Jura. Ils m’ont paru riches d’une foi tellement vivante, nous interpelant pour chercher avec eux, afin que le témoignage de Gaby vive et rayonne chez nous, comme au Brésil »

 

Nous nous mettons à manger autour de la grande table familiale. Des intonations de voix chantantes, des rires, beaucoup de rires, se mêlent à nos propos les plus sérieux et graves. Nous avons tant de choses à nous dire. Attablés, nous sommes aussi attelés à savoir faire une place en nous-mêmes, à ce que l’autre voudrait nous offrir, nous dire et nous confier.

 

Rachel : Gérard, t’a sûrement des choses à nous partager de ce que tu as vécu avec Gaby. Nos amis brésiliens et nous-mêmes voudrions bien t’entendre.

 

Gérard : J’étais très jeune la première fois que j’ai rencontré et connu Gaby et Lulu. Je venais d’entrer dans la même école qu’eux au petit séminaire de Vaux-sur-Poligny. C’était dans les années 1951-1954. Gaby était un peu plus âgé que moi. Il est de 1936 et moi de 1938. A un moment Gaby qui apprenait bien dans les études avait été choisi pour être notre sous-surveillant. Il était très attentif à nous et on voyait bien qu’il comprenait très vite ce qui marchait bien et qu’il fallait continuer. Mais il saisissait très vite aussi ce qui n’allait pas et qu’il fallait arrêter, changer et transformer pour que ça devienne plus juste entre nous. Nous remarquions que Gaby avait une capacité très vive d’analyser les situations que nous vivions. Je garde surtout ça de Gaby. J’ai quitté cette école pour revenir travailler à la ferme familiale à Villette à côté de Dole pendant quatre ans, jusqu’à mes vingt ans.

 

En France en ce temps-là, les jeunes de notre âge, nous étions très touchés et marqués par la guerre d’Algérie qui allait durer de 1954 à 1962, presque pendant huit ans. Chaque jeune Français de 20 ans était astreint à faire 28 mois de service militaire obligatoire. Je suis parti à l’armée le 4 mars 1958 à Auxonne, dans un régiment assurant les transports,  «  Le Train ». Un an après les classes et les stages, j’arrive à Colomb-Béchar dans le Sahara le 8 mars 1959. Quelle n’est pas ma surprise en arrivant dans le régiment où j’étais affecté, de trouver Gaby Maire. Il était arrivé là un peu avant moi. Nous allons rester ensemble pendant plusieurs mois. Dans ces temps difficiles, quelle joie de rencontrer un ami avec qui parler. Nous vivions tellement de situations difficiles et douloureuses !

Quel bien ça faisait de causer avec Gaby !

Gaby à Colomb-Béchar

Avec quelques copains soldats, nous étions en effet choqués et bouleversés de nous trouver embarqués dans une pareille guerre. Engagés et forcés d’accomplir notre service militaire dans de telles atrocités. Je me trouvais dans un régiment où ma compagnie devait surveiller de nuit le local où des hommes avaient été faits prisonniers, interrogés et torturés. Le matin, on les faisait sortir de leur lieu d’emprisonnement. On voyait bien qu’ils avaient été torturés par des hommes d’une autre section que la nôtre. Nous n’acceptions pas ce qui se passait. Ça nous révoltait. Mais notre espace et notre possibilité de résistance étaient bien petits et minimes. Comment signifier que nous nous opposions à ce qui avait été fait sur ces hommes ?

 

Rachel traduit au fur et à mesure à nos amis brésiliens ce qu’exprime Gérard. Notre attention à tous est très intense.

 

Gérard : Nous nous réunissions avec Gaby, quelques copains et moi, de temps en temps, déjà pour partager entre nous ce qui nous faisait mal. Nous nous demandions comment faire entendre et comprendre que nous n’étions pas d’accord avec ce qui se passait dans notre régiment et que nous nous y opposions. Nous partagions tout cela avec quelques copains, membres de ce petit groupe. Un jour avec Gaby, nous avions écrit au président de la République, le Général de Gaulle, afin de lui exprimer notre révolte devant ces faits. Notre lettre n’obtint jamais de réponse. Nous formions ce que nous appelions : « Le groupe d’amitié ». Par l’aumônerie militaire, les groupes d’amitié étaient fédérés ensemble. Dans ces groupes, nous cherchions à découvrir et reconnaitre la présence de Jésus dans toute cette part de l’humanité que nous formions. Nous luttions comme nous pouvions, afin de ne pas nous laisser déterminer par le fatalisme,  « il y aura toujours des guerres … Il y aura toujours de la violence … Tu ne peux pas empêcher quand un copain est tué qu’on aille en tuer dans le village d’à côté ».

 

Nous étions révoltés aussi de ce qu’on nous envoyait faire dans le djébel, des ouvertures de routes, les risques de sauter sur des mines anti personnelles, la peur de tomber en embuscade.

 

Lucien : Ces groupes d’amitié que nous formions, chers amis brésiliennes et brésiliens, je vais le dire humblement, ça ressemblait parfois à ce qui se vivait « en communauté ecclésiale de base »  (CEBs), au Brésil. Ça nous aidait et nous permettait d’être des résistants à la violence faite aux autres et à nous-mêmes. Ça nous aidait à prier, à reconnaitre que Jésus était notre ami, mais aussi l’ami de ceux que l’on nous faisait croire qu’ils étaient nos ennemis. Nous demandions au Christ qu’il continue à nous donner son souffle, son esprit, sa façon d’envisager tout homme.

 

Nos amis brésiliens et nous tous qui sommes autour de la grande table familiale de nos amis Gérard, Marie-Thérèse, Jérémie et Julie, nous n’avons rien perdu de ce que Gérard vient de nous donner comme témoignage. Ses camarades soldats de Colomb-Béchar et lui-même avaient trouvé durant ces années 1959-1960, en la personne de Gaby Maire, séminariste-soldat, un médiateur. Avec eux, Gaby cherchait toujours et trouvait le créneau, si petit soit-il, pour barrer la route à un déferlement plus envahissant et plus pernicieux de la violence. Rachel avait su capter ce qu’exprimait Gérard et le retraduire à nos amis brésiliens pendant que nous laissions se répandre au fond de nos êtres quelque chose de ce souffle et de cette aspiration à la non-violence. Nous sentions que tout cela nous faisait nous maintenir humblement en humanité durant les tempêtes les plus guerrières qui soient.

 

Rachel : Voici ce que veulent exprimer nos amis du Brésil.

Oscarina : J’avais jamais entendu quelqu’un parler de la guerre.

Penha L : Grâce à ce qui se dit entre vous et nous brésiliens sur les pas de Padre Gabriel, ici dans son pays,  encore ce soir, il y a un pont qui se réalise entre Vitoria et le Jura. Puis timidement elle ajoute, avec des larmes qui perlent au coin de ses yeux : «  Oh ! C’est mon papa et moi, sur la bande dessinée de Padre Gabriel, avec mon petit garçon sur mes genoux »

 

Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que Penha nous dise cela ?

Rachel avait remarqué durant la soirée que la bande dessinée sur la vie de Gaby était dans la bibliothèque de Gérard et Marie-Thérèse, dans la salle à manger où nous étions en train de souper.

Ce livre dépassait un tout petit peu sur l’étagère du haut, juste ce qu’il fallait pour être remarqué.

Rachel l’avait retiré de la bibliothèque et mis sur la table. Pendant que nous partagions le repas, et écoutions le témoignage de Gérard, Penha avait feuilleté cette bande dessinée  réalisée en 1994.

 

Je me souviens que c’étaient les membres des familles de Gaby Maire, des deux prêtres jurassiens auxquels Gaby avait su si bien se référer : Jean Jourdain et Henri Godin, qui avaient donné des photos aux dessinateurs que Philippe Aubert avait su trouver. En ce qui concerne Gaby,  c’était sa sœur Marie-Thérèse qui avait donné les photos qu’elle avait gardées de son voyage auprès de Gaby en 1982.

Elle avait dit : « Ces photos, je les ai prises dans une famille où Gaby nous avait emmenés, Joseph et moi. C’était la famille Lopez chez qui Gaby aimait beaucoup se retrouver. »

Gaby aimait aller voir les gens chez eux. Les gens aimaient bien aussi voir arriver Gaby dans leur maison, c’était sur une de ces  photos que Penha était en train d’attirer notre regard.

 

Elle disait : « J’étais en train de parler avec mon papa, là c’est mon fils assis sur mes genoux ! »

Nous sommes heureux de reconnaître avec elle les traits de son visage et ceux de son papa …

 

Lucien : « Nous étions encore chez tes parents Penha il y a à peine 15 jours. C’est bien les traits de ton visage et ceux de ton papa que nous découvrons sur cette bande dessinée. Quelle relecture des évènements nous sommes en train de vivre ! »

Gaby savait si bien prendre le temps d’apprécier et savourer ces instants et de nous apprendre à faire de même. Accueillir l’évènement, c’est ce que nous faisons. Nous sommes véritablement en train de célébrer et reconnaitre ta vie, ta mort, et ta résurrection Gaby. Nous les relions à celles de toute l’humanité, dans le drame vital de celles de Jésus.

 

Quelques mots s’échangent entre nous sur les recettes et façon de faire les gâteaux que nous sommes en train de partager. Des comparaisons remplies de délicatesse se font avec les gâteaux que nous avons dégustés au Brésil. Souvent les références s’expriment par rapport à nos mamans …

 

Lucien : Il y a aussi un moment qu’il serait important que vous nous partagiez Gérard et Marie-Thérèse, c’est le moment de votre ordination au diaconat. Gaby vous a signifié son amitié et sa prière depuis le Brésil. C’était au début du mois de septembre 1989 quelques mois avant que Gaby donne sa vie jusqu’au bout.

Gérard : Nous étions plusieurs à être ordonnés diacres dans le Jura par le père Gilbert Duchêne : René Besson, Michel Blanc, Jean Roch et moi-même.  Nous avions reçu les échos de Vitoria. Lorsque Gaby était venu durant l’année 1987 dans le Jura pendant deux mois, il était venu nous voir chez nous. Au moment où le jour de notre ordination approchait, voici le télégramme que nous avions reçu de lui :

Et quelques jours après, nous avons reçu cette lettre :

 

Lucien : Quels trésors pour vous et pour nous aussi, que quelques mois avant que Gaby ne donne sa vie jusqu’au bout, il vous avait envoyé ces précieux messages.

Elisabeth : C’était au moment où Gaby avait reçu des menaces de mort. Il était allé chez Roberto et Carlita.

Lucien : Presque le même jour, il envoyait les échos de Vitoria n°26, le 10 septembre 1989. Il nous invitait en commençant son message : «  Croyants ou non, nous pourrons découvrir dans le psaume 55 (54) l’état d’esprit du croyant devant les agressions de ce monde. » Voulez-vous chers amis que nous le reprenions maintenant en prière, en communion avec Gaby :

« Ce n’est pas un ennemi qui m’insulte,

Car je le supporterais.

Ce n’est pas un adversaire qui triomphe de moi …

Mais c’est toi, mon compagnon,

Mon collègue, mon ami intime.

Nous allions ensemble adorer dans le temple avec le peuple,

Et nous conversions en toute liberté ! »

 

Il se fait tard. Il va falloir aller nous reposer. Gérard et Marie-Thérèse nous signifient qu’ils auraient encore beaucoup de choses à nous partager. Ils tiennent à dire à nos amis brésiliens que leur venue chez eux ce soir en communion avec Gaby, nous a apportés à tous une profonde lumière.

Penha découvre la BD "Un jour de soleil, un jour de lumière"
Penha découvre la BD "Un jour de soleil, un jour de lumière"

Penha découvre la BD "Un jour de soleil, un jour de lumière"

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 08:30

Cet article est reposté depuis Lulu en camp volant.

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  • : Les amis de Gabriel MAIRE
  • : L'association "Les amis de Gabriel MAIRE" a été créée après l'assassinat de Gaby au Brésil le 23 décembre 1989. . A associação "les Amis de Gabriel Maire" foi criada depois da morte do Padre Gabriel em Brasil o 23 de dezembro de 1989.
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