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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 09:24
A Vítoria au Brésil et à Port-Lesney en France

Merci à Luiz Quintanilla pour la création de cette affiche.

A Vítoria au Brésil et à Port-Lesney en France

Padre Gabriel, ta lutte n'a pas été vaine !

Tes amis de part et d'autre de l'océan sont unis 

pour faire mémoire de ta vie donnée,

et de celles des autres martyrs de la Caminhada.

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1 août 2022 1 01 /08 /août /2022 17:38

Padre Gabriel Presente !

86ème  anniversaire de la naissance de Gaby.

Padre/ Profeta Gabriel  Maire (francês), trabalhou no Brasil  durante  09 anos. Em nome da Defesa de Causas da Vida teve seu sangue  derramado em 23 de dezembro de 1989/ assassinado no Estado do Espírito Santo: luta operária, luta das mulheres,  população negra, juventude, ...Padre Gabriel  Maire - Mártir da Justiça.  


"Profeta Gabriel 
Sua Luta Não foi em Vão 
Seu Sangue é  Semente de Vida
e Virá o Dia da Libertação" 
(Helder Salomão)

 

Père / Prophète Gabriel Maire (français), a travaillé au Brésil pendant 9 ans. Au nom de la défense de la vie son sang a coulé le 23 décembre 1989, assassiné dans l'état de l'Espírito Santo : lutte des ouvriers, lutte des femmes, population noire, jeunesse,... Père Gabriel Maire - Martyr de la justice.


"Prophète Gabriel
Ta lutte n'a pas été vaine
Ton sang est semence de vie
vienne le jour de la libération"

(Helder Salomão)

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23 juin 2020 2 23 /06 /juin /2020 12:20
Les Ecos de Gaby vont partager chaque 23 du mois, des extraits des lettres de Gaby. Merci à eux.

Hoje, dia 23 de junho/ 2020, 1ª postagem dos trechos das cartas de Padre Gabriel Félix Roger Maire - Luzes  nesse tempo de travessia que vivemos, na pandemia do Corona Vírus. 
As cartas de Gaby foram compiladas no livro “Ecos de Vitória" (2016), com tradução de Dárcio Mosquem e Jovanir Poleze; organização: Grupo Ecos de Gaby. Quem tiver o desejo de adquirir o livro, seguem contatos: padregabrielmaire@gmail.com; https://www.facebook.com/gabriel.maire.7


 

 

Aujourd'hui, 23 juin 2020, 1ère publication d'extraits des lettres du Père Gabriel Félix Roger Maire - Lumières en cette période de pandémie du virus Corona. 


Les lettres de Gaby ont été rassemblées dans le livre "Ecos de Vítoria" (2016), lettres traduites par Dárcio Mosquem et Jovanir Poleze et mises en page par le Groupe Ecos de Gaby. Si vous souhaitez acquérir le livre*, veuillez contacter : padregabrielmaire@gmail.com ; https://www.facebook.com/gabriel.maire.7

 

*C'est le livre en portugais, pour commander le livre en français, adressez-vous à l'association "les amis de Gabriel Maire (amisgaby@yahoo.fr) ou aux Editions Karthala.

Aujourd'hui, 23 juin 2020...
Aujourd'hui, 23 juin 2020...
Aujourd'hui, 23 juin 2020...

"Ecos de Gaby para nossos tempos"

[...] minha partida é, inicialmente, como uma ocasião de uma “pequena ponte'' entre nossos continentes. Para que compreendamos bem que, nós, europeus, temos tanto a receber quanto a dar: Nós somos mais ricos materialmente que os pobres do Terceiro Mundo... Mas, do mais, o que nós sabemos? Por outro lado, nós começamos aqui a nos dar conta de nossa responsabilidade coletiva diante dos povos pudicamente chamados "em vias de desenvolvimento"; temos a certeza de que não podemos com uma mão dar dinheiro "aos pobres", e com a outra apoiar aqueles que os oprimem e os mantêm sob tutela.       (Padre Gabriel Maire. Livro Ecos de Vitória.  2016, páginas 13-14)


Obs.: 
Imagem 01: na casa dos padres franceses em Vera Cruz (Cariacica), o chamado “Canto Feliz”. Aparecem: Maria Teresa, Padre Joseph Maire e Gaby.
Imagem 02: aeroporto VIX; da direita para a esquerda: Padre Rômulo Balestreiro, Padre Antônio Lute, Padre João  Fugeray, Gaby, Marcelo (ex-padre francês que atuou no inicio de Nova Rosa da Penha) e um leigo da Pastoral Operária.
Imagem 03: capa do livro "Ecos de Vitória"

Extrait de la 1ère lettre de Gaby datée du 1er octobre 1980 : "Mon départ se veut d’abord comme l'occasion d’un nouveau « petit pont » entre nos continents. Pour que nous comprenions bien, nous européens, que nous avons autant à recevoir qu'à donner : nous sommes plus riches matériellement que les peuples du Tiers-Monde… mais pour le reste, que savons-nous ? D’autre part, nous commençons ici à nous rendre un peu compte, de notre responsabilité collective à l’égard des peuples pudiquement appelés « en voie de développement » ; nous sentons bien que nous ne pouvons pas, d'une main donner de l’argent « aux pauvres », et de l’autre soutenir ceux qui les oppriment et les maintiennent en tutelle."

 

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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 21:38

áJeudi 12 décembre 2019 sur la route qui va d’Almaço-Nositio à Vitória

 

« C’ETAIT DANS LA NUIT BRUNE, SUR LE CLOCHER JAUNI, LA LUNE COMME UN POINT SUR UN I » (Paul Verlaine)

 

Nous revenons de la montagne Almaço-Nositio, nous nous sommes arrêtés à Santa-Tereza, la ville où est né Dárcio. Il y a très longtemps que nous connaissons Dárcio. Nous l’avons rencontré pour la première fois en France lorsque Gaby était revenu vivre quelques semaines dans sa famille en 1983. Comme Port-Lesney, le village natal de Gaby, le coin de la terre où est né Dárcio est, lui aussi, très beau : les oiseaux, les colibris, les serpents et les fleurs nous émerveillent dans le jardin botanique que nous sommes en train de traverser… Et nous voilà remontant dans notre minibus. Nous savons que nous descendons faire la fête chez Oscarina. Il y a grande joie en nos cœurs de vivre ces moments de fête mêlés aux temps culturels que nous offrent « les amis de Gaby ». Merveilleux partage entre Brésiliens et Français que nous sommes. L’ambiance est enjouée dans ce petit véhicule. Nous avons encore un bon moment de trajet à réaliser avant d’arriver chez Oscarina.

 

La nuit vient de tomber. Le chauffeur du minibus, Carlos, enclenche dans le poste de télé, une clef USB. Nous voyons et entendons des chanteuses et musiciens brésiliennes et brésiliens que connaissent nos amis. Ma voisine, Cleunice, chantonne de temps en temps l’une ou l’autre des chansons que les artistes sont en train de nous offrir. Et juste à ce moment-là la lune est en train de se lever à l’horizon sur notre gauche. Tout à coup, nous entendons de la bouche des amis brésiliens assis à côté de nous, une ovation : « Oh ! Nascer da Lua ! » et ils se mettent tous à chanter avec joie « A Lua nasceu tão linda... ! » . Je dis alors à Cleunice : « C’est une chanson que vous connaissez bien ?! » Et Cleunice me dit : « C’est Jovanir qui a écrit le texte de cette chanson ! »

 

La lune a illuminé plus encore notre voyage. De temps en temps, nous en apercevons un quartier, puis la voilà dans toute sa plénitude.  Et à nouveau la voilà qui se cache. Il me revient ce que racontait le Père Duval dans son livre : « L’enfant qui jouait avec la lune ». Cet astre a beaucoup joué dans le travail de libération de l’emprise impérialiste de l’alcool sur lui, le Père Duval et sur ses amis de l’association des AAA.

 

Je me dis en moi-même : Il te faut continuer à jouer avec la lune et écouter comment nos amis brésiliens ont déjà joué une partie de leur existence sous la vigilance et l’attraction de ce petit astre.

 

Je demande à Jovanir :

Lucien : Comment t’es venue l’inspiration d’écrire cette chanson sur la lune : Nascer da Lua ?

Jovanir : Il y a à peu près 8 ans, peut-être plus. Nous étions à une fête du groupe Congo sur la montagne du Mochuara. C’était au moment de la fête de la naissance de la pleine lune, que nous faisions chaque mois. Le meneur-leadeur de ce moment festif, peut-être à cause du clair de lune qu’il faisait à ce moment-là, et en raison de l’ambiance qui régnait entre nous, cet homme dit : « Pour la prochaine fête vous êtes tous invités à écrire un poème sur la naissance de la lune, sur la pleine lune … » Alors j’ai écrit Nascer da Lua, ce qui signifie : « Surgissement de la pleine lune ».

Paroles et musique sont nées ensemble. J'ai montré ma composition à Raquel et à d'autres amis; ils l'ont beaucoup aimé. A la rencontre qui suivit avec le groupe Congo, nous avons présenté la chanson. Elle a été adoptée. Elle s’est propagée et popularisée par le disque que Raquel a lancé quelques mois plus tard.

Lucien : Et voilà comment elle nous est offerte à nous ce soir, groupe français des Amis de Gabriel Maire, grâce à vous groupe brésilien, Amis du Padre Gabriel.

 

Dans le bus nous continuons à entre-mêler nos voix en prenant conscience dans cette évocation de l’influence de la lune sur la terre, qu’« on n’est jamais trop petits pour le dire aux grands ». C’est ce que nous chantions avec les enfants de l’ACE (Action Catholique des Enfants) lorsque nous étions les aumôniers de ce mouvement à Dole avec Gaby dans les années 1963-1969.

 

La lune continue de s’élever dans le ciel. Le lien entre Gaby et le Père Duval continue de se développer en mon cœur. La lune aura été vigilante sur l’un et l’autre, sur toutes celles et ceux qui se sont laissé interpeler par ces prophètes, afin de bâtir un monde où les petits et les enfants puissent trouver leur place au cœur de l’humanité. Il y a une question qui me travaille et parfois me hante : « Est-ce qu’aujourd’hui, ce soir, je suis au point voulu par la vie et par Dieu ? Est-ce qu’aujourd’hui, je me suis poussé, est-ce que je me suis déplacé pour faire de la place à ceux que je croise et qui n’ont pas encore trouvé la leur ? »

 

Nous ne tardons pas à arriver chez Oscarina. En grimpant l’escalier qui nous permet d’entrer à la chambre haute où elle va nous recevoir, une intense et forte musique, jouée et accompagnée à la guitare par Raquel nous convie à la fête. Oscarina est radieuse de nous accueillir chez elle. Ça se voit sur son visage. Beaucoup de gens arrivent. Parmi eux, une petite fille accompagnée par sa maman. Je dis à la petite fille :

Lucien : Quel est ton beau prénom ?

Joanna qui fait la médiatrice : « C’est Luna »

 

Nous la saluons, émerveillés que nous sommes. En effet, pendant que la lune continue son gravissement dans le ciel étoilé du Brésil, voici que nous est offerte l’apparition dans la casa d’Oscarina de son arrière-petite-fille, Luna. Elle est accompagnée par sa maman que Jean-Marie avant même que soit prononcé son nom, appelle : « Et vous, c’est le soleil ! » La maman de Luna s’appelle Thaïna. Et voici que son papa arrive, il s’appelle Rafael.

Nous rions tous aux éclats devant la multitude de ces correspondances.

 

J’ai été très touché de me laisser raconter et chanter par nos amis brésiliens Nascer da Lua, la naissance de la lune. Ça s’est mis à faire naitre en moi une plénitude d’approfondissements. J’ai continué de découvrir que ce petit astre influence et fait naitre de grandes choses dans le ventre de la terre. La lune y est pour beaucoup dans ce qui pousse à la surface de la terre.

Lulu (Lucien Converset)

Nascer da lua
Nascer da lua
Nascer da lua
Nascer da lua
Nascer da lua

Ça me fait penser à toi Gaby !

 

Tu es un petit enfant de notre humanité. Et tu as fait naitre quelque chose de grand dans le mouvement de la théologie de la libération, au sein des Communautés Ecclésiales de Base (CEB’s). Tu t’es inculturé au sein du peuple brésilien. Ta foi t’a poussé en politique. Tu t’es implanté dans la population brésilienne sans t’y imposer. C’est merveilleux ce que tu as fait pousser de résistance et de résilience que nous font voir nos amis brésiliens.

 

Tu ressembles Gaby au Père Duval qui s’est relié à beaucoup d’amis bouleversés par la dépendance de l’alcool. Il est tombé très bas avec eux et au milieu d’eux. Son témoignage ramassé dans le livre  « L’enfant qui jouait avec la lune » a permis à beaucoup de gens bouleversés par cette maladie, d’entrer dans le mouvement des AAA. Comme lui et avec lui, ils sont sortis libérés et libérant de cette dépendance qui les opprimait.

 

Tu es Franc-Comtois Gaby, du même pays que les sœurs Léonie Duquet et Alice Domon. Elles se sont enfouies, petites graines d’espérance, dans l’immense et grand mouvement des Mères de Mai, marchant et manifestant à la recherche de leurs enfants disparus et capturés par la dictature d’Argentine.

A propos de toutes ces personnes et de ces mouvements de libération, je t’entends dire, ami Jésus, durant la nuit où tu fus livré : « Ceux-ci, Ceci est mon corps … Le sang de ceux-ci est mon sang »

Quelques temps auparavant, pressentant de quelle mort tu serais enlevé de devant nos yeux, la mort de la croix, tu nous avais dit : « Le fils de l’homme, quand il sera élevé de terre, attirera tout à lui »

 

A lua nasceu tão linda por detrás do Mochuara,
Tornando mais belo ainda o céu de Roda d’Água!
Oh, lua tão linda no Mochuara! Oh, gente bonita de Roda d’Água!

Foi como um cantar de sereia: o céu se encheu de esplendor!
A noite enfeitou: lua cheia! Encheu Roda d’Água de amor!

O sol emprestou sua luz e no horizonte pousou,
A lua enfeitou seu vestido com a luz que o sol lhe deixou!

Ecoutez cette belle chanson de Jovanir, interprétée par Raquel !

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13 septembre 2019 5 13 /09 /septembre /2019 09:27

Le livre "Prefiro morrer pela vida a viver pela morte" est divisé en chapitre. Chacun des chapitres est introduit par un texte poétique écrit par Oscarina. Voici le texte qui accompagne le premier chapitre : 

 

"E de você que falamos"

La nuit apparaît avec la bénédiction du soleil. Son obscurité s'empare de la nature qui, sombre et sinistre, aux aguets, conspire et prépare les pièges de la mort et de la vie. Les pensées prennent des ailes... Dans le creux de l'oreille, les sentiments racontent ce qui se passe ; dans les couloirs obscurs des profits, des turbulences complotent, empêchant la salive de se mêler à la terre et de faire de la boue ; argent et pouvoir cadenassent les chaînes de la peur et font taire le cri de liberté. Dans tous les coins, les larmes inondent les cœurs ; les cris sont étouffés par les pleurs. C'est de toi que nous parlons. Ton souffle s'est modifié, contredisant les archives du destin qui t'ont placé devant nous : multitude assoiffée de justice et de paix. Le jour prend congé, (comme) la vie annonce qu'avec la nuit la mort perfide vient montrer que l'histoire d'un grand homme va devenir la saga d'un peuple en quête du droit à une vie digne et accomplie.

C'est de toi dont nous parlons

A noite surge com a bênção do sol. Sua escuridão apodera-se da natureza que, sombria e sinistra, trama e prepara as armadilhas da morte e da vida. Os pensamentos criam asas... Os sentimentos relatam fatos ao pé do ouvido; circunstâncias gaiatas às espreitas manipulam nos corredores obscuros dos interesses, impedindo que a saliva se misture à terra e faça lama; dinheiro e poder fecham grilhões do medo e calam o grito de liberdade. Lágrimas inundam corações por todos os cantos; gritos se calam sufocados pelo pranto. É de você que falamos. Sua respiração mudou, contrariando os arquivos do destino que te colocaram diante de nós: uma multidão dos sedentos de justiça e paz. O dia se despede como a vida anuncia que com a noite a morte traiçoeira vem mostrar que a história de um grande homem vai torna-se a saga de uma gente em busca do direito à vida digna e plena.


Oscarina Penha da Silveira
 

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23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 09:27

Alors que les Brésiliens de Vitoria se préparent activement aux commémorations du 30ème anniversaire de l'assassinant du Père Gabriel Maire, nous voulons apporter notre pierre à ces temps forts. 

Vous avez déjà réservé le 5 janvier 2020 pour participer avec Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude, et avec une délégation de Brésiliens, à un temps de mémoire à l'évêché et chez les soeurs Clarisses. 

Pour nous préparer à ce 30ème anniversaire, nous vous proposons la traduction du livre “Prefiro morrer pela Vida a viver pela morte” édité pour le 25ème anniversaire. Ces paroles, ce sont celles de Gaby, alors qu'il se savait menacé.

Jovanir nous avait fait une présentation de ce livre que vous trouverez en cliquant sur ce lien.

Un livre gardé précieusement dans nos cœurs

Chers amis et chères amies,


C’est avec une affection particulière que nous, un groupe d’amis du père Gabriel Roger Maire, avons décidé de rassembler, dans un livre, des témoignages et des écrits sur sa vie.


Nous avons considéré son expérience de chrétien au côté des membres des petites communautés ecclésiales de base à la périphérie de Cariacica / Viana - ES.


Le contenu de ce livre - bien avant d’avoir été écrit - a été vécu. Il a pris forme, il a plongé dans les luttes et le projet d'un peuple. Pourquoi ne pas dire que ce livre relate le moment où l'Eglise a mis un pied ferme dans les caminhadas, s'est organisée et a fait une avancée en prenant une option : celle de Jésus-Christ ? Nous devons comprendre notre père Gabriel qui s’est inséré et incarné dans l'histoire et la vie des CEBs et la réalité concrète qui avait besoin d’être transformée.


Nous avons eu le privilège de vivre effectivement à son côté dans la pratique religieuse, dans la vie et dans le témoignage de foi avec les chrétiens qu’il accompagnait.


Gabriel était un ami, un compagnon, un confident, on le rencontrait souvent dans des réunions où la lumière de l'Evangile préparait le peuple à avoir une vie cohérente avec les exigences évangéliques dans les luttes, les revendications  et les caminhadas.


Comme de nombreux politiciens, il savait clairement que le Brésil est un pays riche, mais avec des richesses mal distribuées. Ce qu'il voulait, c'était voir les chrétiens se battre pour plus d’égalité dans le monde, agissant pour la vie, par la foi, dans des syndicats, des partis ... Et il rappelait dans toutes ses homélies que tout chrétien, où qu’il se trouve, devait répercuter la voix de Dieu. Et c’est là, dans la conscience et la lutte pour la paix et la démocratie à Cariacica, qu’ils l’ont menacé et ont fait taire sa voix. Le père Gabriel a été brutalement assassiné le 23 décembre 1989.


Nous voulons honorer et remémorer celui qui fut citoyen du monde... un missionnaire français qui n'avait pas peur et qui a déclaré "J'aime mieux mourir pour la vie que vivre pour la mort".


25 ans ont passé ... Qu'est-ce qui a changé? Les CEBs continuent-elles d'appeler à la justice et à l'égalité?


Nous désirons que ce meurtre cruel, commis il y a 25 ans et toujours en attente de justice, ne tombe pas dans l'oubli; et que ceux qui auront la possibilité de lire ce livre connaissent encore mieux l’action du père Gabriel et sa vie avec les habitants des communautés des banlieues.

Par l'équipe organisatrice,
Cleunice Alves de Souza

 


 

Um livro guardado no nosso coração

Queridos amigos e queridas amigas,


É com carinho especial que nós, um grupo de amigos do Padre Gabriel Roger Maire, decidimos reunir, numa só obra, testemunhos e escritos sobre sua vida. 


Lançamos um olhar sobre sua experiência de cristão ao lado do povo das pequenas Comunidades Eclesiais de Base (as CEBs) da periferia de Cariacica/Viana - ES.
Este livro – muito antes de ter sido escrito – foi vivido. Ele foi gerado e banhado nas lutas e no projeto de um povo. Por que não dizer que ele registra o tempo do “pé firme na caminhada”, da organização e avanço da Igreja que fez uma opção: a opção de Jesus Cristo? É preciso compreender o nosso Padre Gabriel inserido e encarnado na história e na vida das CEBs e na realidade concreta que precisa ser transformada.


Somos privilegiados por termos vivido efetivamente ao seu lado na prática religiosa, na vida e no testemunho de fé junto aos cristãos a quem acompanhava.
Gabriel era amigo, companheiro, confidente e se reunia com frequência em preparação do povo à luz do Evangelho, para que nas lutas, reivindicações e caminhadas tivessem uma vida coerente com as exigências evangélicas.


Sabia claramente – como muitos de nossos políticos sabem – que o Brasil é um país rico, porém com má distribuição. O que queria era ver os cristãos na luta por um mundo de igualdade, atuando para a vida, através da fé, nos sindicatos, partidos... E lembrava, em todas as suas homilias, que o cristão precisa ser a voz de Deus onde quer que esteja. E foi aí, na conscientização e luta pela paz e democracia em Cariacica que o ameaçaram e calaram sua voz.
Padre Gabriel foi brutalmente assassinado em 23 de dezembro de 1989. 


Queremos honrar e fazer memória a ele que foi um cidadão do mundo, um missionário francês que não teve medo e disse: “Prefiro morrer pela vida do que viver pela morte”.
25 anos se passaram... O que mudou? As CEBs continuam seu clamor por justiça e igualdade?


Desejamos que esse cruel assassinato, acontecido há 25 anos, ainda aguardando por justiça, não caia no esquecimento; e que aqueles que tiverem a oportunidade de ler esta obra conheça ainda mais a prática e a vida do padre Gabriel junto ao povo das comunidades da periferia.

Pela Equipe Organizadora, 
Cleunice Alves de Souza

 

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Présentation

  • : Les amis de Gabriel MAIRE
  • : L'association "Les amis de Gabriel MAIRE" a été créée après l'assassinat de Gaby au Brésil le 23 décembre 1989. . A associação "les Amis de Gabriel Maire" foi criada depois da morte do Padre Gabriel em Brasil o 23 de dezembro de 1989.
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« Prophète Gabriel, ta lutte n’a pas été vaine.

Le sang des martyrs est semence de nouveaux Chrétiens. »